Le tour du monde en solitaire
Vendée Globe 2020 – Les Sables d’Olonne
Le Vendée Globe est le rêve de tous les skippers. C’est à ce jour la seule course à la voile autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Depuis sa première édition en 1989, cette course mythique, baptisée l’Everest des mers par le grand public, a consacré de très grands marins. C’est Armel Le Cléac’h qui devient en 2017 le nouveau détenteur du record de l’épreuve en 74 jours.
Un événement planétaire extrême
Sur les 167 marins engagés lors des 8 précédentes éditions, seuls 89 d’entre eux ont réussi à couper la ligne d’arrivée. Le chiffre exprime à lui seul l’extrême difficulté de cet événement planétaire où les solitaires sont confrontés à des situations extrêmes, froid glacial, vagues démesurées, ciels pesants qui balayent le grand sud !
Un parcours en solitaire par les trois caps
Lors du Vendée Globe, le marin est seul à bord. L’unique assistance tolérée est celle consécutive à un retour forcément pénalisant aux Sables d’Olonne. Cette exception mise à part, le skipper ne doit compter que sur lui-même. Il doit imaginer lui-même sa navigation, effectuer les réparations de ses avaries, se soigner seul en cas de maladie ou de blessures… Oui, le Vendée Globe est une course de l’extrême !
34 marins d’exception, dont Manuel Cousin
Être sélectionné pour le Vendée Globe est, en soi, une première victoire. Celle d’un projet solide, d’un skipper qui a accumulé un nombre de milles équivalent à un tour du monde, bien avant de se lancer. Manuel Cousin sur l’IMOCA Groupe Sétin est de ceux-là. Il est donc qualifié pour le Vendée Globe depuis la Route du Rhum- Destination Guadeloupe et il a su, durant 3 ans, tenir le cap de son projet en terminant toutes les courses du Championnat du monde IMOCA. Il s’est forgé une réputation de finisher qui lui permet de se hisser sur les rangs, ô combien serrés, des concurrents de cette 9 ème édition du Vendée Globe.