Manuel Cousin, qui navigue actuellement sur une « route cabossée » sur le Vendée Globe, parle de la difficulté de garder le rythme en termes de nourriture. Il était en visio ce samedi 26 décembre, sur Groupe Sétin.

Un gros front nous passe dessus

 » Ça secoue un peu ! Il y a un gros front qui nous passe dessus. Hier c’était sympa : on a passé un Noël tranquille. Depuis hier soir, c’est changement de décor : la route est cabossée. Je suis à 90° du vent, je vais pouvoir abattre un peu, ça va taper un peu moins. Et après le front, la mer sera croisée : il faudra faire attention.« 

« Je ne connaissais pas l’indien, ni le Pacifique, je découvre, c’est génial. Déjà le cap Leeuwin, c’était une belle fête ! Le Pacifique, c’est une nouvelle page, c’est un vrai bonheur. Même si ce n’est pas toujours facile, comme aujourd’hui, on est venu pour ça aussi !« 

A propos de Michel Sarran, l’invité du Vendée Live

« Dans ma vie de terrien, je suis un peu « Top Chef » : c’est rigolo qu’il soit à l’émission du Vendée Live. Niveau nourriture à bord, j’essaye de me faire plaisir. Je n’ai pas que du lyophilisé, ce n’est pas comme sur une transatlantique, j’ai pris pas mal de nourriture sous vide. »

 » Pour Noël, j’avais un bon plat sous vide, c’est appréciable ! En revanche ce qui est compliqué dans les mers du Sud, c’est que j’ai du mal à me caler. J’essaye de garder un rythme, mais là je suis un peu décalé. J’essaye de faire un bon petit déjeuner en TU, j’essaye de manger vers 13h TU, mais le soir, c’est compliqué car il refait jour vers 8h TU. «