Qualifié pour le tour du monde sans escale et sans assistance depuis la Route du Rhum 2018, Manuel Cousin vient de s’inscrire officiellement pour le Vendée Globe 2020.

Bien qu’il figure dans le peloton de tête de la course aux milles avec 8667 milles parcourus en course depuis le lancement des Imoca Globe Series, Manuel Cousin souhaite ajouter à son palmarès les deux transatlantiques inscrites au programme IMOCA 2020, The Transat-CIC et la New York – Vendée – Les Sables d’Olonne.

Asseoir le travail effectué depuis 3 ans

Lorsqu’on lui demande pourquoi il souhaite réaliser un sans-faute sur le programme Imoca Globe Series, Manuel Cousin répond en souriant :

« C’est le moment pour nous d’asseoir le travail réalisé en 3 ans. Depuis fin 2017, date de l’acquisition de mon IMOCA, je n’ai pas cessé de m’employer au quotidien afin que ce projet devienne réalité. Il ne suffit pas d’avoir un bateau et un sponsor pour espérer figurer au départ du Vendée Globe et c’est normal. C’est une question d’engagement de tous les instants. Mon équipe travaille actuellement à rendre le bateau encore plus fiable, c’est l’objectif principal de notre chantier d’hiver.

D’ailleurs, je me sens pleinement à l’aise sur cette machine ; on peut dire que je fais corps avec elle et que le couple homme-bateau fonctionne à merveille sportivement et techniquement. Alors quand deux transatlantiques de début de saison me permettent de peaufiner mon expérience du large en solitaire, je dois absolument saisir cette occasion.»

Boucler son premier Vendée Globe pour les 100 ans de Groupe Sétin

Ce n’est pas un hasard si le projet de Manuel Cousin porte le nom d’Energie Globe. L’objectif principal, c’est bien de boucler le tour du monde, et de disputer une course dans la course avec les bateaux à dérives droites, pour fêter les 100 ans de l’entreprise familiale Groupe Sétin.

« A partir de maintenant, je me projette dans les détails pour arriver le plus sereinement possible sur la ligne de départ du Vendée Globe. Je continue ma préparation sportive, je travaille la météo, je supervise le chantier car je dois connaître intégralement le bateau dans ses moindres détails. Et puis le port d’attache du bateau est Les Sables d’Olonne et c’est un avantage dans l’optique d’un Vendée Globe ; nous sommes à la maison. » précise Manuel Cousin.

Deux Transatlantiques en solitaire avant la grande échéance

« Pour moi, The Transat-CIC est une course mythique. C’est aussi la répétition grandeur nature du premier quart du Vendée Globe. C’est une course très engagée, il faudra placer le curseur entre performance et prudence. La New-York- Vendée- Les Sables d’Olonne est symbolique. Franchir notre fameux chenal au retour de New York, c’est un premier frisson avant le grand départ du 8 novembre.» ajoute Manuel Cousin.

Manuel Cousin, skipper le l'IMOCA Groupe Sétin